jeudi 2 avril 2015

Apocalypse / Une première dans toute l’histoire de l’humanité…

Apocalypse / Une première dans toute l’histoire de l’humanité…

L’esprit du 11 janvier plane encore sur le monde entier. Mais de quel esprit s’agit-il ? De toute évidence, d’un point de vue eschatologique, cette manifestation marque l’entrée dans une nouvelle ère…
Le blasphème, en paroles ou en actes, a toujours existé. Néanmoins, il est intéressant de réaliser que depuis la création de l’humanité, il s’agit de la première manifestation internationale (cinquante pays représentés) où des millions d’hommes et de femmes ont revendiqué le droit de blasphémer, défiant ainsi l’un des principaux commandements de l’Eternel. Le temps d’une journée, comme l’avait souligné le Président François Hollande, Paris s’est transformée en «capitale du monde». Et en cette journée historique, les différents courants de pensées de ce monde – aussi divergents soient-ils – ont choisi de s’unir, devenant un seul corps, pour défendre le droit au blasphème, tout en faisant des dessinateurs d’un torchon, de nouveaux saints.
Depuis la dispersion babélienne, les nations du monde ne s’étaient jamais unies pour se rebeller ainsi contre Dieu. C’est une première dans toute l’histoire de l’humanité ! Prenons-en conscience. Et tant pis si cela doit provoquer l’indignation de certains chrétiens qui ont manifesté sans en avoir perçu la moindre dimension spirituelle/eschatologique…
Cet événement n’est certainement pas anodin. En effet, le chapitre 13 de l’Apocalypse nous parle de l’émergence d’une première Bête et il nous est rapporté ceci :
Apocalypse 13 v 1 : «Je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème»
La Bête n’a qu’un seul corps, mais plusieurs têtes. Comme si cette Bête était formée par l’union de plusieurs courants de pensée. Et ces différentes têtes pensantes possèdent chacune un nom de blasphème différent.
N’est-il pas étonnant de voir qu’en ce 11 janvier, se sont rassemblés des athées de gauche défendant clairement le droit au blasphème et des musulmans officiellement anti-blasphème, mais blasphémateurs au sens biblique du terme, puisque la profession de foi musulmane renie clairement le Christ ? Et au milieu de ces deux courants contradictoires, faut-il s’étonner d’avoir assisté au soutien massif de l’Eglise catholique ou encore au soutien de la branche humaniste et libérale du protestantisme ? Même certains évangéliques, se laissant emporter par l’émotionnel, se sont laissés convaincre par le bien-fondé de cette manifestation, alors qu’il s’agit sans nul doute d’une «réminiscence de l’esprit de Babel !», pour reprendre l’expression du pasteur Samuel Foucart.
I Thessaloniciens 5 v 2-4 : «Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur».
Cette mer qui engendre la première Bête dans le chapitre 13 de l’Apocalypse… n’est-ce pas l’image d’une marée humaine aspirant à la paix et à la sécurité ? Car au-delà du droit au blasphème, cette manifestation est née dans la peur et dans l’envie de proclamer la paix et la sécurité face à la barbarie. Et c’est là que la séduction humaniste est parfaite – et elle se doit de l’être pour tenter de séduire même les élus -, car ne faut-il pas être complètement fou pour refuser de rechercher la paix et la sécurité ? D’ailleurs, la traque des «anti-Charlie» n’a-t-elle pas commencée ? N’oublions jamais que la démocratie est parfaitement capable d’engendrer les pires totalitarismes, les pires monstres… alors soyons vigilants face à la venue de cette Bête immonde.
Bien sûr, cette Bête n’est pas encore pleinement constituée. Nous n’en sommes qu’aux prémices de son émergence et la guerre faite aux Saints devra sûrement encore attendre un certain nombre d’années… Mais la Bête est là, tapie dans l’ombre, prête à blasphémer avec l’appuie d’une communauté mondiale étonnamment unie pour l’occasion.

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