mardi 12 mai 2015

Une preuve biblique que Marie n’est pas la « Sainte Mère de Dieu »…

Paul Ohlott / Une preuve biblique que Marie n’est pas la « Sainte Mère de Dieu »…

Le dogme catholique transformant l’humble servante en « Sainte Mère de Dieu » est apparu sous la plume d’Alexandre d’Alexandrie en 325, qui est l’année du premier Concile de Nicée.
Au fil des siècles, le dogme marial s’est amplifié au sein de l’Eglise catholique et le Pape François – qui semble séduire une certaine frange évangélique – se révèle être un pape très attaché au dogme marial. J’avais déjà parlé de son voyage au Brésil (1) où il a célébré la messe dans le plus grand sanctuaire marial du monde et où nous pouvions le voir embrasser une « vierge noire ».
A cette époque, le journaliste Jean-Marie Guénois (Le Figaro) confirmait que le Pape François est «très dévot à la Vierge Marie». Et ce cher Pape François, le 1er janvier 2015, lors de son homélie à la Basilique vaticane, a notamment rappelé « la solennité de Sainte Marie, la Sainte Mère de Dieu » (2)
Naturellement, toute l’Ecriture nous révèle que Marie n’est en rien la « Mère de Dieu ». D’ailleurs, comment une simple mortelle qui reconnaît le besoin d’un sauveur, pourrait prétendre être la mère de celui qui existe de toute éternité, qui est l’alpha et l’oméga et qui est Saint ? Un peu de bon sens suffit à se détacher d’une telle hérésie.
Mais puisque certaines hérésies sont tenaces, il me semble important de relever dans cette chronique spirituelle, une preuve biblique qui confirme clairement que Marie n’est en rien la « Mère de Dieu ».
Lorsque Jésus va avoir une trentaine d’années, et que l’on ne peut douter que Marie connaissait bien son fils sur le plan humain tout en le voyant agir depuis un certain temps dans son ministère, Jésus va déclarer ceci dans Matthieu 11 v 27 : « Mon Père m’a tout donné, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler ».
Jésus va affirmer que personne ne connaît le Fils si ce n’est le Père. Si Marie était réellement la « sainte Mère de Dieu », elle aurait de toute évidence eu connaissance de qui était le Fils. Mais Jésus se montre catégorique : seul le Père connaît le Fils. Et Marie, bien qu’elle ait enfanté l’incarnation humaine du Fils de Dieu, ne savait pas qui était le Fils. Elle le connaîtra par la suite, de la même manière que nous l’avons connu nous aussi, par révélation.
Marie, humble servante du Seigneur, demeure un exemple d’humilité et d’obéissance. Accordons lui sa juste place et refusons tout dogme hérétique.

lundi 11 mai 2015

Jésus était un parfait incompétent ! »

Paul Ohlott : « Jésus était un parfait incompétent ! »

Beaucoup de chrétiens sont dans le faire et non dans l’être. Beaucoup de chrétiens veulent réussir par leurs efforts et ne sont jamais satisfaits. Beaucoup de chrétiens veulent lutter sans cesse contre…
…leurs faiblesses et sont constamment frustrés. Beaucoup de chrétiens se trompent dans leur identité et manifestent une paix et une joie qui dépendent des circonstances… Les chrétiens périssent faute de connaissance et de révélation !
Jésus était très différent.. Jésus était un parfait incompétent !
Il le dit très clairement : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même ». Jesus ne savait rien faire par lui-même, mais il faisait ce qu’il voyait faire au Père. Et en tant que fils vivant dans la pleine révélation du Père, il pouvait dire « merci Père, parce que tu m’exauces toujours ». Jesus laissait juste le Père faire ce qu’il voulait. Il ne faisait rien par ses propres forces ou capacités. Et il avait le plus grand ministère qui permet d’être toujours exaucé, celui de Fils.
Le Fils a accès à tout dans la maison du Père, comme cela nous l’est clairement enseigné dans la parabole du Fils prodigue !! Je veux être un incompétent comme toi Jésus, afin que je puisse manifester les oeuvres du Père ! Ainsi, je serais toujours exaucé !!
Quand on est Fils/Fille, on n’a plus besoin de lutter sans cesse contre nos faiblesses. Bien au contraire, on réalise que la puissance de Dieu se manifeste dans nos faiblesses. Quel repos pour notre service ! En luttant contre nos faiblesses et en voulant devenir fort, on lutte en réalité contre la manifestation de sa puissance !! Quelle révélation !!
J’ai décidé d’être un Fils car ce monde n’attend pas de grands ministères, mais aspire à la révélation des fils et des filles de Dieu ! Soyons assurés de cette promesse du Père : « Je serai pour vous un Père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant ». Les filles, laissez le ministère aux hommes machos et en mal d’identité, qui ont encore besoin d’un joujou pour exister. Devenez les filles qui apporteront la révélation à ce monde… On n’a plus besoin de ministères… Il n’y a pas de meilleure identité que celle de fils et fille du Père. Il n’y a pas de plus grande proximité avec le Père que celle dont peut jouir un fils ou une fille. Les fils et les filles ont accès à tout ce dont ils ont besoin (dons, ministères) pour accomplir ce que le Père leur demande de faire… pas de panique donc ! Pour un fils ou une fille de Dieu, le ministère devient juste un outil et non un titre pompeux, une fausse identité ou un but en soi.
Celui qui vit son ministère comme une identité et qui s’appuie sur ses propres capacités, sera en paix et heureux uniquement lorsque son ministère se portera relativement bien et que ses capacités produiront un semblant de bons fruits sur le plan humain… mais le jour où son ministère bat de l’aile ou que ses capacités semblent bien incapables de faire face aux besoins, ce qui arrivera inexorablement un jour ou l’autre… cette personne perd sa paix et sa joie. Ce n’est pas le cas pour celui qui est un fils ou une fille de Dieu ! Sa joie et sa paix ne dépendent plus des circonstances mais sont le fruit de son identité et de sa proximité avec le Père.
Laissons les religieux/légalistes souffrir sous le joug de leurs efforts si cela leur plaît de souffrir inutilement ! Prions que cette révélation pénètre leur coeur ! En tant que fils et fille, nous pouvons le servir dans la dimension de son amour et de son repos. Un joug doux et léger. Quelle joie ! Quelle grâce ! C’est pour cela d’ailleurs que l’on est appelé à s’éclater avec Dieu comme un enfant s’éclate avec son père !
Tu es trop fort Papa !